Drame de Notre Dame : un rappel salutaire de notre identité et une invitation à revivifier nos principes.
L’incendie qui a ravagé Notre Dame de Paris, dans la soirée du lundi 15 avril, a provoqué une profonde émotion collective en France et à l’étranger.
En ce qui concerne la France, cette tristesse qui s’est manifestée n’a pas seulement meurtri le cœur des chrétiens, mais aussi celui de ceux pour qui cette cathédrale est un symbole de l’âme de la France, un des plus beaux joyaux de son architecture, un des plus beaux monuments de sa culture et de son histoire.
Cette émotion rappelle à chacun d’entre nous que la France est chrétienne par son histoire. Pour le général de Gaulle, l’acte de naissance de la France, c’était le baptême de Clovis. Etre français aujourd’hui, ce n’est pas nécessairement être chrétien, mais c’est l’avoir été, non pas forcément individuellement, mais collectivement.
C’est à cette identité historiquement enracinée dans l’âme collective de la France que renvoie cette émotion.
Notre pays est une république laïque, comme le stipule l’article 1er de notre Constitution. Mais cette laïcité, dont la loi de 1905 a, dans sa sagesse, placé sous la protection de l’État les édifices religieux déjà construits, peut être considérée comme l’apothéose humaine du message chrétien. Cette loi rend à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, comme le prônait déjà Victor Hugo à la Chambre des députés le 14 janvier 1850, « l’État chez lui, l’église chez elle ».
A l’heure où la France est continûment critiquée, accusée, vilipendée dans son histoire et dans son présent, par des minorités vindicatives et revendicatives, le drame qui a frappé Notre Dame peut être un rappel salutaire de notre identité et une invitation à revivifier nos principes.
La Sidh considère qu’il devient urgent de réaffirmer une conception des droits de l’homme qui s’oppose à celle de groupes qui réclament des droits spécifiques, au nom de leur origine, de leur race ou de leur religion et bafouent ainsi, en le dévoyant, le principe d’égalité des droits tel qu’il est défini dans l’article premier de la Constitution.