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Marcel Monin : le secret de la confession

Le « problème » du secret de la confession, réside en une banale question de règlement d’un conflit de lois françaises. Les unes organisant le secret pour beaucoup de professions ou d’activités. Les autres prescrivant la dénonciation de crimes ou de délits.

Il ne s’agit nullement d’un conflit entre une règle de l’Église et une loi de l’État, comme le suggèrent les déclarations probablement inappropriées sur la forme et sur le fond, du président de la Conférence des Évêques de France (secret de la confession « plus fort » que les lois de l’État).

La question qui se pose aux dirigeants de l’État, qui convoquent… en l’invitant ( ou le contraire) le prélat maladroit, est en réalité de savoir s’il faut, pour l’avenir, supprimer la garantie du secret « professionnel » aux prêtres qui entendent les turpitudes de leurs ouailles au moment de la confession. Exactement comme les avocats, qui dans leur cabinet, peuvent recevoir certains aveux de leurs clients. Lesquels ont ce faisant, les uns comme les autres, connaissance de faits qui peuvent tomber sous le coup de la loi pénale.

Dans le conflit entre la loi qui impose la dénonciation et la loi qui garantit le secret, quelle est celle des deux normes dont la mise en œuvre doit être paralysée ?

C’est une question de choix. 

Si l’on tient au secret, c’est la loi sur la dénonciation qui ne s’appliquera pas.

Si l’on tient à la dénonciation, c’est la loi sur le secret de n’appliquera pas. Il n’y a alors, pour l’assurer, qu’à voter une loi qui imposera la dénonciation aux prêtres. Comme une loi imposa jadis la dénonciation aux fonctionnaires.

Le deuxième choix, si c’est celui-ci qui est fait par l’administration Macron, entraînera peut-être une conséquence a priori inattendue. Qui pourrait être … la suppression (de fait) de la confession en France.

En effet, ne pas respecter le secret de la confession expose, selon le dogme de l’Église, le prêtre à l’excommunication.

Le prêtre dénonciateur ne pourra plus confesser.

Par ailleurs, et … en même temps … s’il sait que ses confidences seront transmises à la police ou à la justice, le fidèle risque fort de renoncer à aller à confesse. 

Ainsi, les prêtres rescapés, n’ayant plus connaissance des infractions, n’auront donc plus rien à dénoncer.

Et le ministre des cultes n’aura plus à faire des déclarations à la télévision.

Marcel MONIN

Publié le 11 octobre 2021 par Marcel Monin. Cette article a été publié dans L'actualité des Droits de l'Homme et taggé droit, lois de l’État. Enregistrer le lien de l'article.
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