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« Islamophobie » : faux concept. Vraie imposture.

Jusqu’à quand ?

Le 23 août dernier, un universitaire français était invité à prononcer une conférence sur la laïcité dans le cadre de l’université d’été du parti politique France Insoumise. Il s’agit d’Henri Pena-Ruiz, auteur notamment du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » paru chez Plon en 2014. Une seule petite partie de son discours a suffi à déclencher une polémique, qui est devenue médiatique et politique. Le passage incriminé est le suivant : « …on a le droit d’être islamophobe... ».
Aussi rapidement que l’éclair, l’accusation infamante de racisme s’est abattue sur le conférencier. Des associations militantes, des élus de Seine-Saint Denis (protestant dans une déclaration usant de l’écriture inclusive…) et un ministre ont surenchéri dans la condamnation du délinquant. Ce ministre, Julien Denormandie, chargé de la ville et du logement, macroniste de la première heure, a courageusement tweeté le 28 août : « On n’a pas le droit d’être islamophobe. »

Il est nécessaire de compléter les propos de Pena-Ruiz qui disait plus précisément :  « …on a le droit d’être athéophobe comme on a le droit d’être islamophobe ou cathophobe... ». On n’a pas entendu les athées ou les catholiques pousser des cris d’orfraie contre le racisme du conférencier. Il y a belle lurette que les catholiques sont accoutumés à la critique, à la moquerie et à la caricature. Le ministre, quant à lui, ne s’est pas indigné en proclamant qu’on n’avait pas le droit d’être cathophobe.

Le 1er septembre, une quinzaine de militantes féministes et musulmanes ont pénétré dans une piscine du 11ème arrondissement de Paris et cinq d’entre elles se sont baignées en burkini, ce qui a entraîné la fermeture de l’établissement une demi-heure plus tard. Les cris rapportés étaient : « On se baignera, on se baignera ! Même si les racistes veulent pas, nous on se baignera ! » Le but était de dénoncer « la montée des idées islamophobes ».

Une action du même type avait eu lieu à Grenoble au mois de juin et avait déclenché une polémique nationale. A l’époque, la réaction du gouvernement par l’intermédiaire de sa porte-parole, Sibeth Ndiaye, avait été dépourvue de complaisance, en dénonçant des associations communautaristes menant un combat politique.

Il n’en reste pas moins que pour une association comme la Sidh, dont la raison d’être est de défendre et de promouvoir les droits de l’homme de la première génération, au premier rang desquels se trouvent la dignité et la liberté de la personne, assister à un tel dévoiement de nos principes est un véritable scandale. Des forces puissantes sont à l’oeuvre dans le monde pour imposer le délit de blasphème dans le droit, pour empêcher toute critique de l’islam, en essayant d’installer l’équivalence entre cette critique et le racisme. Le 23 mars dernier, l’OCI (organisation de coopération islamique) a appelé António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, à tenir une session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies dans l’objectif de « déclarer l’islamophobie comme étant une forme de racisme ».

La Sidh récuse l’installation dans les esprits et plus encore dans notre droit de ce pseudo-concept d’islamophobie. Elle déplore que la Cncdh (Commission nationale consultative des droits de l’homme) et la Cedh (Cour européenne des droits de l’homme) aient accepté cette notion d’islamophobie. Elle regrette qu’une association telle que le Ccif (collectif contre l’islamophobie en France) soit tolérée dans notre pays, alors qu’elle considère que les lois contre le voile à l’école et la burqa dans l’espace public sont « islamophobes ». Ce collectif utilise la rhétorique des droits de l’homme et de la « discrimination » que subiraient les femmes musulmanes. Il dénonce la « gestion coloniale des musulmans dans ce pays » et invoque le féminisme pour défendre le droit des femmes à s’habiller comme elles veulent.

Jusqu’à quand va-t-on tolérer que des militants politiques dévoient nos principes les plus chers pour les vider de toute substance, pour tenter de saper les fondements mêmes de notre civilisation ?

Jusqu’à quand ?

Publié le 3 septembre 2019 par Patrice Champion. Cette article a été publié dans L'actualité des Droits de l'Homme et taggé Henri Pena-Ruiz, sidh. Enregistrer le lien de l'article.
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La SIDH, Société internationale des Droits de l’Homme est une ONG internationale aussi connue sous le sigle de l’ISHR (The International Society for Human Rights). Elle fonde son travail sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme proclamée par les Nations Unies 10 décembre 1948.
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